L’étude réalisée par Hellio, spécialiste de la rénovation énergétique, en janvier 2023 montre que les copropriétés sont peu nombreuses à s’engager dans la rénovation de leurs immeubles. Le coût élevé des travaux serait le principal frein.
Peu de travaux envisagés
Alors que la réglementation sur les performances énergétiques des logements se durcit petit à petit, peu de copropriétés envisagent de se lancer dans les travaux nécessaires. Selon l’étude réalisée début 2023 par Héllio, seules 30% des copropriétés envisagent une rénovation dans les 4 ans. Cette proportion était de 35% en 2021. 16% des sondés projettent des travaux à plus long terme. De même, la part des copropriétés n’envisageant aucun travaux a augmenté pour atteindre 60%. Pourtant, le nombre de copropriétés ignorant les performances de leur immeuble a fortement baissé de 50 à 38%. Les trois quarts des copropriétaires savent également que les logements classés F et G ne vont bientôt plus pouvoir être loués. Le coût des travaux en cause
Les outils sur lesquels une copropriété peut s’appuyer pour mettre en œuvre une rénovation, le DPE et le PPT, restent néanmoins méconnus de 49% des sondés. De même, les dispositifs d’aides à la rénovation sont peu connus, à l’exception de MaPrimeRénov’ (75% des sondés). Selon l’étude, le principal frein à la rénovation des immeubles en copropriété reste le coût des travaux, mentionné par 81% des copropriétaires. Ce pourcentage est en hausse de 6 points par rapport à 2021. De plus, seules 22 % des personnes interrogées se disent prêtes à dépenser plus de 5000 € pour les travaux contre 32% auparavant. Les copropriétés, même si elles savent qu’une rénovation énergétique est nécessaire, ne sont donc pas prêtes à se lancer.
