Comprendre les différentes classes du Diagnostic de Performance Énergétique

Publié le 19/01/2024


Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est aujourd'hui un outil incontournable pour évaluer la qualité énergétiqu

e d'un bâtiment, que

 ce soit une maison individuelle, un immeuble collectif ou un bâtiment tertiaire. Les classes énergétiques attribuées lors d'un DPE permettent d'estimer le niveau de performance énergétique et d'émissions de gaz à effet de serre d'un logement.

découvrez votre spécialiste des diagnostics immobilier à Marseille

Comment se déroule un DPE ?

Un DPE est réalisé par un diagnostiqueur immobilier certifié et agréé qui se base sur différents critères pour établir la note globale d'un bien. Ces critères sont notamment :

  • la surface habitable du bien,
  • l'emplacement géographique,
  • l'architecture et la date de construction du bâtiment,
  • les matériaux employés,
  • la présence d'isolation thermique,
  • les équipements de chauffage et de production d'eau chaude sanitaire.

À l'issue du diagnostic, une fois tous ces éléments pris en compte, un rapport est rédigé par le diagnostiqueur avec des recommandations pour améliorer la qualité énergétique du bâtiment.

Les classes énergétiques : de A à G

Le résultat d'un DPE se traduit par l'attribution d'une classe énergétique, allant de la lettre A, pour les bâtiments les plus performants du point de vue énergétique, à la lettre G, pour ceux qui sont les moins bien notés en matière de consommation énergétique et d'émissions de CO2.

 différentes classes du DPE

A : la performance énergétique optimale


Les bâtiments classés A sont les logements les plus performants, 

avec une consommation inférieure à 50 kWhEP/(m².an) d'énergie primaire. Ils bénéficient généralement d'une isolation thermique performante, de systèmes de chauffage et de production d'eau chaude sanitaire efficaces et peu polluants, et souvent d'équipements exploitant des sources d'énergie renouvelable comme le solaire ou la géothermie. Ces bâtiments présentent également de faibles émissions de gaz à effet de serre.

B : une bonne performance énergétique

La classe B est attribuée aux logements dont la consommation d'énergie primaire se situe entre 51 et 90 kWhEP/(m².an). Ceux-ci sont caractérisés par une bonne qualité de construction, notamment en ce qui concerne l'isolation thermique et les équipements énergétiques. Les bâtiments de classe B peuvent aussi bénéficier de certains équipements utilisant des énergies renouvelables.

C : une performance énergétique moyenne

Un logement classé C dispose d'une consommation d'énergie primaire comprise entre 91 et 150 kWhEP/(m².an). Cela signifie que les performances énergétiques du bâtiment sont plutôt moyennes, avec une isolation thermique correcte et des équipements de chauffage et de production d'eau chaude sanitaire assez classiques.

D : une performance énergétique à améliorer

Les logements en classe D ont une consommation d'énergie primaire oscillant entre 151 et 230 kWhEP/(m².an). La qualité de l'isolation thermique ainsi que des équipements de chauffage et de production d'eau chaude sanitaire peut être insuffisante. Pour autant, ces bâtiments restent dans la moyenne nationale.

E : une performance énergétique faible

La classe E représente des bâtiments dont la consommation énergétique varie entre 231 et 330 kWhEP/(m².an). Ces logements ont généralement une mauvaise isolation thermique, des systèmes de chauffage dépassés ou mal adaptés et sont globalement peu performants sur le plan énergétique.

F : une performance énergétique très faible

Un bien immobilier en classe F consomme entre 331 et 450 kWhEP/(m².an) d'énergie primaire. Ce type d'habitation est extrêmement énergivore et génère un impact environnemental important, aussi bien en matière de consommation d'énergie que d'émissions de gaz à effet de serre.

G : la pire performance énergétique

Enfin, la classe G, soit une consommation d'énergie primaire supérieure à 450 kWhEP/(m².an), concerne les bâtiments les moins performants sur le plan énergétique. Ils sont généralement mal isolés et équipés de systèmes de chauffage polluants ou obsolètes, ce qui fait exploser la facture énergétique et augmente considérablement l'empreinte carbone.

La performance énergétique, un enjeu majeur

Si la connaissance des différentes classes énergétiques permet de mieux cerner la qualité énergétique d'un logement ou d'un bâtiment, elle a également une incidence importante sur la valorisation immobilière et la sensibilisation des propriétaires et occupants aux enjeux environnementaux actuels. Un DPE constitue alors un véritable levier pour encourager les travaux de rénovation énergétique et ainsi améliorer la performance globale du parc immobilier national.


S'inscrire à la newsletter